Mercatique : L' épreuve de spécialité au bac STG

Epreuve écrite et pratique :

L’enseignement de spécialité est caractérisé par un ensemble de connaissances et de méthodes, associées à des pratiques dont la maîtrise doit être évaluée à travers une épreuve nécessitant des modalités différenciées, l’une écrite, l’autre pratique.
L’épreuve porte sur le programme correspondant de la spécialité de la classe terminale et sur les programmes d’ "information et communication” et d’“information et gestion” de la spécialité “communication” en classe de première.

La partie écrite permet d’évaluer vos connaissances et votre aptitude à résoudre un problème, en proposant des solutions pertinentes et argumentées et à mobiliser les méthodes et les techniques appropriées.
La partie pratique prend appui sur une étude et sur un projet réalisés dans l’établissement de formation au cours de l’année de terminale.
Elle permet d’évaluer vos capacités à mettre en œuvre les démarches et les outils propres à la spécialité, à maîtriser les technologies de l’information et de la communication, à communiquer et à argumenter.

Partie écrite :
Ecrit, 4 heures, Coef.7

Le sujet est constitué de parties indépendantes qui prennent appui sur une ou plusieurs organisations, présentant des thèmes ou des situations.
À l’aide de la documentation fournie, vous devez répondre aux questions qui vous sont posées et proposer des solutions prenant en compte le contexte et les contraintes de l’organisation.
L’épreuve vise à évaluer vos connaissances et vos capacités à :

* analyser une situation de gestion ou de communication
* élaborer, interpréter, utiliser et contrôler l’information
* proposer, présenter et justifier une solution
* mettre en œuvre les outils, les méthodes et les techniques appropriés
* montrer l’intérêt et les limites des outils, des méthodes et des techniques employés


Partie pratique :
Oral, 45 mn, Coef. 5

L’épreuve prend appui sur l’étude et sur le projet que vous avez réalisés au cours de l’année de terminale. Elle intègre l’usage des technologies de l’information et de la communication.
Elle nécessite la mobilisation des capacités d’expression, d’argumentation et de communication.

L’étude :

L’étude est un travail de recherche et d’exploitation d’informations sur un sujet, à partir de ressources documentaires disponibles et/ou directement produites à partir de l’observation d’une ou plusieurs organisations ou de situations réelles.
Elle vise à sélectionner au regard du sujet, des informations pertinentes, à les analyser et à effectuer une synthèse rédigée dégageant les conclusions de l’étude.
Le sujet est choisi par vous, avec le conseil et sous l’autorité du professeur, à partir de thèmes imposés.

L’étude est présentée à l’examen sous la forme d’un dossier regroupant :

* une fiche de travail synthétique rendant compte de la délimitation du sujet, des méthodes de recherche, de sélection et de validation des informations, des technologies mises en œuvre, du calendrier observé et décrivant la démarche que vous avez suivie
* les documents et les informations sélectionnés
* les conclusions rédigées de l’étude

Le projet :


L’élève participe au projet en accomplissant une mission assurée de préférence dans le cadre collectif de travaux en équipe (3 à 4 élèves).

Le projet est présenté à l’examen sous la forme d’un dossier regroupant :

* une fiche de travail synthétique présentant le projet et rendant compte des méthodes et technologies mises en œuvre, du calendrier observé, de la démarche suivie et de la réalisation des objectifs prévus
* de votre contribution personnelle au projet
* des supports numériques utilisés et éventuellement créés

Evaluation de l’étude et du projet :

Première phase : présentation de l’étude et du projet (durée 15 minutes)
Vous présentez l’étude puis le projet. Vous exposez les objectifs poursuivis, la démarche utilisée et les résultats obtenus en recourant autant que de besoin aux technologies de l’information et de la communication. Vous précisez pour le projet, votre contribution personnelle dans la production réalisée.
Deuxième phase : démonstration pratique et entretien avec le jury (durée 30 minutes)
Vous répondez aux questions en vue d’expliciter les résultats présentés, justifier la démarche suivie, les méthodes et les outils sollicités. Vous mettez en œuvre les technologies utilisées et répondez aux sollicitations du jury.
Les choix du sujet de l’étude et du thème du projet ne sont pas évalués en tant que tels.
Les dossiers ne font pas l’objet d’une notation spécifique.

L’évaluation prend en compte les critères suivants :

Concernant l’étude :

* la rigueur de la démarche de recherche et de validation de l’information collectée ;
* la pertinence des documents retenus ;
* la qualité des analyses effectuées et des conclusions présentées.


Concernant le projet :

* l’énonciation du problème ou du besoin (contexte, objectifs, contraintes) ;
* la rigueur de la démarche de préparation et de réalisation du projet ;
* la maîtrise des techniques et des méthodes utilisées ;
* la pertinence des propositions et des résultats présentés.


Concernant l’usage des technologies de l’information et de la communication :

* la pertinence des technologies mobilisées ;
* la prise en compte des contraintes liées à l’environnement technologique ;
* l’usage approprié des fonctionnalités sollicitées ;
* le contrôle de la qualité des résultats présentés.


Concernant la communication orale :

* la structuration de l’exposé ;
* la qualité de l’argumentation ;
* la qualité de l’expression.

Epreuve orale de contrôle :
Oral, 20 mn ( + 40 mn de préparation), Coef.7

Le sujet est composé d’un ou plusieurs documents accompagnés d’une série de questions.
Dans un premier temps, vous exposez pendant 10 minutes au maximum les réponses aux questions posées dans le sujet.
Dans un deuxième temps et pendant une durée de 10 minutes au maximum, vous êtes invité à expliciter, approfondir et justifier vos réponses. Au besoin, l’examinateur vous interroge sur les connaissances associées au sujet proposé.

L’épreuve vise à évaluer vos connaissances et vos capacités à :

* analyser une situation de gestion ou de communication
* élaborer, interpréter, utiliser et contrôler l’information
* proposer, présenter et justifier une solution
* mettre en œuvre les outils, les méthodes et les techniques appropriés
* montrer l’intérêt et les limites des outils, des méthodes et des techniques employés

Aprés un bac STG ?

Que faire après un bac STG ?

A l'inverse du bac professionnel, le bac technologique ne permet pas de s'insérer directement dans la vie active. Les titulaires de bac STG (qui remplcae le bac STT) ont donc tout intérêt à poursuivre leurs études, de préférence en STS ou en IUT.
PLus de la moitié des bacheliers STT (prochainement STG) suivaient des études supérieures courtes en BTS (brevet de technicien supérieur) ou en DUT (diplôme universitaire de technologie), les deux filières les plus adaptées à leur profil. La réforme de ce bac pourrait modifier la donne. Le bac STG (sciences et technologies de gestion) qui vient de remplacer le bac STT - et dont les premiers bacheliers seront diplômés en 2007 - faciliterait la réussite des élèves dans le supérieur grâce à une formation plus généraliste, et… plus proche du bac ES, son grand rival.

Les autoroutes
Première destination des bacheliers STT : les BTS, choisis par 43 % d’entre eux. Le cursus, plus pratique que théorique, est adapté à leur profil. Ils s’inscrivaient massivement en BTS management des unités commerciales et comptabilité et gestion des organisations. Suivaient les BTS assistant de gestion PME-PMI, assistant de direction, négociation et relation clients, informatique de gestion, commerce international. Mais on les retrouvait également en ventes et productions touristiques, professions immobilières, assurance ou transport. Toutefois, certaines de ces spécialités se sont révélées plus adaptées que d’autres : le taux de réussite des STT dans ces filières variait en 2004 de 50 % en ventes et productions touristiques à 71 % en négociation et relations client.
Les chemins de traverse

Autre destination très prisée jusqu'ici : les DUT. Mais ces derniers, plus généralistes, correspondaient moins à leur profil, et seuls 10 % des bacheliers STT (les meilleurs d’entre eux) y avaient obtenu une place en 2005/2006. Un chiffre qui pourrait cependant être revu à la hausse à la prochaine rentrée avec l'arrivée des premiers bacheliers STG dans l'enseignement supérieur. Deux filières réunissent la majorité de ces inscriptions : techniques de commercialisation et gestion des entreprises et des administrations. Mais on les retrouve également nombreux en gestion logistique et transport ou encore en carrières juridiques. Autant de choix judicieux, puisque les taux de réussite aux DUT sont élevés.
De plus, outre des débouchés concrets en deux ans après le bac, ce diplôme permet de poursuivre en école de commerce ou dans une filière universitaire (licence pro, IUP…).
Les impasses

Faute d’avoir été admis dans une filière courte, 22 % des STT se retrouvaient chaque année à l’université. Mais leurs chances d’atteindre la troisième année de licence étaient très minces. Toutes filières confondues, seuls 9 % d’entre eux y accèdaient en deux ans et 25,9 % en trois ans.
Toutefois, avec la mise en place du bac STG (sciences et technologies de la gestion), qui devrait injecter plus de théorie dans le cursus, avec davantage de français, de maths, d’histoire-géo…, les élèves de cette série pourraient voir leurs résultats universitaires s’améliorer dans les années à venir.

Pensez-y !
Les bacheliers STG peuvent opter pour une CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles). L’option technologique des prépas commerciales leur est en effet réservée et leur permet d'intégrer de grandes écoles de commerce (y compris les plus prestigieuses pour les meilleurs d'entre eux)… Ceux qui redoutent le rythme dense des prépas peuvent miser sur une école de commerce post-bac, ou sur une école de transport et de logistique, qui conviennent bien à leur profil.

Matiéres à étudier

La Première STG Spécialité Communication permet :

- une acquisition de concepts pour comprendre les organisations et leur fonctionnement ;

- l'étude de domaines spécifiques tels que la communication, la gestion, l'économie et le droit, le management ;

- des études concrètes car orientées sur l'organisation (entreprises, collectivité territoriales, associations...) ;

- un nouveau départ pour un élève volontaire car les matières spécifiques sont nouvelles et ne reposent pas sur des acquis obtenus dans les classes antérieures.

Les méthodes pédagogiques mises en oeuvre se caractérisent par :

- l'observation, l'analyse et la compréhension de la réalité des organisations dans leur environnement ;

- le recours permanent aux technologies de l'information et de la communication ;

- la mise en oeuvre d'activités collectives et d'un travail personnel qui développent l'autonomie et la responsabilité.
La formation de l'élève s'articule autour de trois grands domaines :

1- des enseignements généraux :
- français, mathématiques, langues vivantes, histoire-géographie, EPS

2- des enseignemants communs :
- économie, droit, management

3- des enseignements technologiques spécifiques :
- l'information et la communication en anglais ou en espagnol
- l'information et la gestion

Horaires des 1ere STG

En S.T.G, les élèves découvrent l'entreprise, son environnement économique et juridique et s'initient au management des organisations,à l'information et à la communication, acquièrent les concepts fondamentaux de la gestion et les connaissances économiques et juridiques indispensables. Dans chacune des spécialités des STG, il s'agira de manifester une curiosité pour les nouvelles technologies (informatique, bureautique, télématique...), un esprit d'organisation, des qualités de communication.
La culture générale, la maîtrise de l'expression écrite ou orale, le goût pour les langues sont des atouts précieux pour la suite des études et les travail en entreprise.

Les élèves de 1ère choisissent entre 2 spécialités : Communication et Gestion. Quelle que soit la spécialité choisie, les élèves étudient les mêmes disciplines.
En Communication, l'enseignement d'information et communication est renforcé, tandis qu'en Gestion, c'est l'enseignement d'information et de gestion qui est dominant.
En 1ère, spécialité Communication, le programme porte sur le comportement des individus, la psychologie sociale, la communication, l'information et l'organisation. Il comporte des cours théoriques et des études de situations réelles. Il s'appuie largement sur les technologies des 'informations et de la communication.

Enseignements obligatoires Option "communication"
Économie-droit 4 h [1]
Information et gestion 3 h [2]
Information et communication 5 h [3]
Management des organisations 2 h [4]
Français 3 h [5]
Mathématique 3 h
Langues vivantes 1 et 2 5 h
Histoire et géographie 2 h
Éducation physique et sportive 2 h

Notes:

[1] dont 1 h de travaux dirigés
[2] dont 1 h de travaux dirigés
[3] dont 3 h de travaux dirigés
[4] dont 1 h de travaux dirigés
[5] dont 1 h de travaux dirigés

Historique de la 1ere STG

Pourcentage d'élèves passant en 1ere STG:















Pourcentage d'élèves passant en 1ere générale:















Pourcentage d'élèves passant en 1ere:









Le baccalauréat sciences et technologies tertiaires (STT) est remplacé par le baccalauréat sciences et technologies de la gestion (STG).
Une nouvelle lettre, un nouveau sigle, pas seulement.
Un nouveau baccalauréat, sûrement.
Des exigences de travail et de connaissances, évidemment.
Des épreuves faisant appel à la réflexion, nécessairement.
Des bacheliers STG plus aptes à accéder aux études supérieures et à y réussir, certainemen
Dès 1969, les baccalauréats G (G1, G2, G3) et H visaient une insertion professionnelle.
En 1995, ils sont remplacés par les baccalauréats STT (ACA - action et communication ad-ministrative, ACC – action et communication commerciale, CG – comptabilité et gestion,
IG – informatique et gestion) qui ont une visée assez généraliste.
En 2007, le nouveau baccalauréat STG sera nettement orienté vers l'enseignement général.
Hier
Les sections G recevaient des élèves qui n'avaient pas, a priori, l'intention ou l'ambition de poursuivre des études supérieures. Les difficultés à s'engager dans le monde du travail avaient conduit 80% d'entre eux à suivre au moins un cycle court dans l'enseignement supérieur, BTS secrétariat, commerciaux et comptables notamment.
Aujourd'hui
Les sections STT ont poursuivi dans cette voie. Les orientations post-bac vers le BTS ou l’IUT ont permis à un grand nombre de lycéens de confirmer leur réussite. En revanche, trop d’élèves issus de STT ont échoué à l’Université.
Demain
Les nouvelles sections " Sciences et Technologies de la gestion" (STG) et le baccalauréat STG auront des programmes et des épreuves qui devraient mieux préparer les élèves de ces sections à l'enseignement supérieur.